La question énergétique est de plus en plus prégnante dans le quotidien des entreprises. Elle devient également de plus en plus déterminante dans les choix stratégiques qu’elles posent au regard des enjeux de durabilité qui s’imposent aujourd’hui à tous les acteurs, qu’ils soient publics ou privés.
Dans ce cadre, la production et l’utilisation locale des énergies renouvelables en parc d’activité est un sujet fondamental qui mobilise de plus en plus les développeurs et les gestionnaires de PAE. Au-delà des efforts individuels déjà importants réalisés par les entreprises, l’accroissement de la part d’énergie verte dans la consommation des parcs d’activité sera favorisé par la mise en place de solutions mutualisées.
Celles-ci devraient impliqués des investissements coopératifs dans les moyens de production et/ou de stockage mais aussi la mise en place d’opérations locales de partage d’énergie et d’approches collectives de l’autoconsommation permettant aux entreprises du PAE, en combinant leurs profils de charge, de mieux tirer parti des énergies vertes.
Ministre BORSUS et/ou Ministre HENRY ou son/leurs représentant(s)
Le projet ZELDA, impliquant les 8 Agences de Développement Territoriales wallonnes et 30 parcs d’activités économique qui ambitionnent de mettre en œuvre des opérations de partage d’énergie et des actions mutualisées visant à réduire l’empreinte carbone des activités qui s’y déroulent.
Mutualiser les expériences innovantes à l’échelle d’un réseau de réseaux et s’engager dans un programme européen.
Le projet CERACLE, initié par le Cluster Tweed et le pôle MECATECH, vise à mettre en place un pilotage stratégique des projets wallons innovants relatifs à l’autoconsommation collective (ACC) des communautés énergétiques locales (CEL) ainsi que de réaliser une cartographie des acteurs wallons de la chaine de valeur liée au développement des ACC & CEL.
« On ne peut agir que sur ce que l’on mesure ». Les Agences de Développement Territoriales wallonnes ont développé un référentiel du parc d’activité à énergie locale durable en s’inspirant du référentiel Rev3. Depuis septembre 2021, 30 parcs d’activités économiques sont entrés dans cette démarche qui vise à orienter les actions et monitorer les progrès dans différents secteurs ayant un impact énergétique fort en Parc d’Activités Économiques.
La mise en œuvre d’un PAE durable impose aux aménageurs de prendre en compte de nombreuses grandeurs physiques pour dimensionner les infrastructures du parc. Dans un système énergétique de plus en plus décentralisé, l’approche du raccordement des PAE aux réseaux ne peut plus être abordé que dans une logique de planification énergétique. Afin d’aider les ADTs, l’univeristé de Mons a développé un simulateur de profil de charge qui permet, dès la conception du PAE, d’avoir une indication plus précise des enjeux et des équipements collectifs (production, stockage, partage) pertinents à déployer.
Hospigreen à Tournai, c’est la première communauté d’énergie effective en Wallonie. Elle met en relation un Parc d’Activités Economique (et les moyens de production éolien qui y ont été déployés) et des institutions médico-sociales implantées en centre-ville. Cette opération de partage d’énergie fonctionne depuis novembre 2020 et a déjà permis l’autoconsommation collective de plus de 6.000 MWh. L’opération est gérée par CERWAL, une société fruit du partenariat entre des PME et six des Agences de Développement Territoriales wallonnes.
Les approches de gestion collective de l’énergie, par des organismes implantés sur un même territoire ou liés par une logique de filière, permettent de faire émerger des projets d’efficacité énergétique et de décarbonation de grande envergure. Elles sont néanmoins plus complexes à mettre en œuvre et les bénéfices réels engendrés au sein des organismes, en termes d’économie énergétique/carbone, d’organisation interne et d’expertise, assez peu évalués.
L’ISO 50 009, publiée en septembre 2021, offre un cadre méthodologique, inspiré de l’ISO 50 001, pour structurer de telles initiatives. Des territoires sont actuellement sollicités en France pour expérimenter cette norme, tester différents modes de gestion de l’énergie en groupement et évaluer les plus pertinents.
Pourquoi l’autoconsommation collective sur un parc industriel ? Définition et intérêt Présentation du projet pilote autoconsommation collective.
Présentation du projet d’autoconsommation collective du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain. (Phase étude)
Rôle et Retour d’expérience du Syndicat Mixte du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain.
À Etang-sur-Arroux en Bourgogne, six entreprises s'associent pour mettre en place un groupement de production et de consommation d'énergie électrique afin d'auto consommer l'énergie produite par chacun, et re-vendre l'excédent au réseau.
Le projet est cofinancé par la Région Bourgogne Franche Comté, la Communauté de communes du Grand Autunois Morvan et le fonds d'investissement LCEET.
Impact économique : baisse significative du cout de l'énergie électrique.
Développement technique dans le domaine de l'hydrogène et du captage et de l'utilisation du CO2, en particulier pour l'industrie de la chaux du ciment et de la sidérurgie.